Plus que des recettes techniques, c'est trouver un équilibre entre l'économie, la nature, le territoire et les hommes et les femmes qui y vivent.
Une agriculture productive et rentable Les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage parce que l'herbe coûte moins cher à produire que le maïs. A l'herbe on associe du trèfle (légumineuse) qui est capable de capter l'azote de l'air et de le transformer en élément nutritif pour la prairie. Résultat: pas d'engrais chimiques à apporter. Les déjections épandues par les animaux au pâturage suffisent. | Photo S. Ferret Une agriculture qui préserve l'environnement Peu d'engrais chimique ou de pesticides : parce qu'on limite les traitements et les doses, et parce qu'il y a peu d'hectares de cultures à traiter. Le reste est en prairies ! Sans compter qu'une bonne rotation des cultures limite les risques de maladie et de mauvaises herbes Un bocage préservé : les haies de nos prairies servent d'abri aux bêtes, les chemins creux d'accès aux champs ! Bref, pas moins de travail, mais plus de bien-être ! | Une agriculture socialement équitable Plus indépendant vis-à-vis des achats extérieurs, le paysan retrouve une autonomie quotidienne de décision : pas moins de travail, mais plus d'épanouissement. Les exploitations sont à taille humaine, et donc transmissibles à de jeunes agriculteurs. Une condition pour garder nos campagnes vivantes ! Nourrir ses bêtes à l'herbe, c'est leur assurer une ration équilibrée, riche en protéines : donc pas de soja à apporter. Ce soja, de plus en plus souvent génétiquement modifié, est produit par les pays pauvres au détriment de leurs cultures vivrières. |
source: cedapa |
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