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vendredi 8 juin 2012

Tunisie : Il n’ya de richesses qu’agricole ?



L’agriculture est la mère nourricière de tous les arts disaient les philosophes de l'antiquité. Mais pour nourrir les arts faut ‘il qu'elle nourrice déjà les hommes qui la font!
Tel est la situation du monde arabe qui se nourrit d'au-delà des mers à plus de 50% ! Et ce n'est pas les terres qui lui manquent mais le quatrième élément ; l'eau ! 
Comme on sait des quatre éléments: airterreeau, et feu ; les deux derniers sont les plus mal répartis sur terre. A titre d'exemple, si on considère que les dits éléments représentent 100, dans nos régions on peut estimer que l'énergie (le Soleil) représente 40 et l'eau 10  et ce en raison du site géographique et  son climat sec. Vu le changement climatique résultant de l'activité humaine et la tendance à la hausse de la population mondiale, la sécurité alimentaire du monde arabe cour un grand risque potentielle. 

La FAO ne cesse de nous expliquer en effet que quand les ressources internes renouvelables en eau sont inférieures à 1000 m3 par habitant et par an, le manque d'eau est alors considéré comme un grave frein au développement socio-économique et à la protection de l'environnement et que les pays avec moins de 2000 m3 par habitant sont dans une situation difficile d'insuffisance des ressources d'appoint qui se traduit par des difficultés majeures les années de sécheresse. 

Que dire donc de notre chère Tunisie où la dotation en eau renouvelable ne dépasse pas les 500 m3/ha/an ! Pour atteindre la dose nécessaire et suffisante des 2 000 m3/ha/an, il faut faire recours à des sources non conventionnelles : dessalement de l'eau de mer par l'énergie solaire. La technique est au point et il faut commencer maintenant faute de l'avoir fait hier; c'est l'unique planche de salut pour résoudre les problèmes socio-économiques auxquels est confronté le pays.
Heureusement que le progrès scientifique peut nous permettre de remédier à la situation en vue de parer à ce déséquilibre structurel. En effet l'épuisement annoncé des énergies fossiles servant à produire l'électricité va amener l'Humanité à recourir à une source non conventionnelle, abondante et disponible : Le soleil.  

Aussi le développement des sociétés humaines dans le domaine des sciences et techniques s'est fait souvent par l'imitation de la nature en vue de reproduire ses processus, et on peut affirmer que le cycle de l'eau en est le plus ancien ! A ce titre il est imitable, surtout dans nos contrés, baignés par un rayonnement solaire ardent ! 
Ainsi l'évolution de la civilisation humaine, vers le recours concomitamment à des ressources non conventionnelles  d'énergie et d'eau renouvelables, semble la pousser vers le fondamental: le domptage du moteur nucléaire du système solaire afin de couvrir les besoins de l'homme insatiable en ce qui concerne ces deux éléments très mal répartis : l'énergie et l'eau 
En effet un m² de son rayonnement sous nos latitudes peut couvrir le besoin d'un habitant de la planète en énergie ! Et l’extraction de cette énergie peut être couplée par le dessalement de l’eau de mer et ce en boostant un développement écologique ami de la nature et en droite file des recommandation du dernier sommet mondial sur  l’environnement pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre résultant de l’usage des sources historiques en la matière.

A titre d'exemple un KW issue d’une centrale à charbon dégage 1 kg de co2 alors que s’il est extrait du solaire il ne dégage rien ! En voilà une chance historique offerte aux pays de la ceinture solaire bordant le Sahara et la rive sud de la Méditerranée pour s’intégrer dans le concert des nations développées et sauver le village monde en mettant un coup d’arrêt aux émissions fatales de ce co2 mortel et ce tout en fournissant, l’énergie propre, suffisante pour nous gaver d’eau aussi bien que d’électricité verte pour nous et l’Europe voisine ! 
La Nouvelle Tunisie Démocratique peut ‘elle baliser la voie à cet effet et ce par l’institution d’un modèle d’échange gagnant/gagnant d’avec les Compagnies spécialisées promues par les riches pays de la rive nord?
Une règle d'or doit être observée à cet effet pour bannir le mode d'échange qui sévissait d'antan: Eau dessalée contre électricité verte extraite à concurrence de la couverture des besoins de notre agriculture, dans la limite des 1 500 m3/ha/an supplémentaires, et l’excédent d’électricité verte produite répartie entre  la Compagnie et la STEG à 50%-50%. Notre apport se fera en nature : lieu d’implantation et  rayonnement solaire.
En effet la technique actuelle est en mesure d’établir une centrale électrique solaire usant la concentration des rayons du soleil d'un Km² de miroir réflecteur pour produire, par an, 250 Million de KWh et 60 Million de m3 d'eau dessalée, et encore cette technique a été développé pour produire l'électricité verte et l'eau n'est qu'un produit résiduel du cycle de refroidissement de la centrale par l'eau de mer!
Avec un tel apport on fera de notre agriculture notre propre mère nourricière, tout en réalisant les objectifs de la Mère des Révolutions arabes, à savoir le plein emploi, la dignité et la liberté... et notre belle Tunisie se parerai de sa couleur légendaire : le vert ! Amen.

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