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vendredi 26 novembre 2010

Production et transformation des câpres au Maroc.

Origines
Le câprier est une plante native du bassin méditerranéen, appelée Capparis spinosa qui est de la famille des capparidacées. Il pousse au Maroc à l'état spontané selon deux origines, à l'état sauvage et en culture. On compte au Maroc au moins quatre espèces de câprier avec plusieurs écotypes.  

Culture
Sa culture est généralement pratiquée en assolement avec d’autres productions végétales, notamment les céréales, les légumineuses et l’arboriculture (olivier). 
la culture du câprier est conduite en mode naturel  et ne fait appel ni aux apports d’engrais ni aux produits phytosanitaires. De ce fait, les coûts de production sont principalement liés aux coûts d’acquisition des plants, et à la rémunération de la main d’œuvre. 

Les pratiques culturales du câprier sont limitées à la plantation, l’entretien du sol, et la récolte. 
La récolte des câpres commence au moment de leur croissance avant leur ouverture pour pouvoir les tremper et les conserver par la suite.  


Production et transformation Le Maroc est considéré comme le premier producteur mondial avec une production annuelle moyenne de 20 000 tonnes. Les superficies occupées par cette culture sont estimées à plus de 11.000 ha avec presque 90 % poussant à l’état sauvage.
Les principales régions productives de cette plante sont, Fès, Taounate, Taroudnat et Safi avec une concentration plus au moins localisée à Sidi Kacem, Al Hoceima, Missour et Taza.
La production est orientée surtout vers l'exportation après transformation. La consommation locale est très modeste. Seule une fraction (moins de 2%) de la production est écoulée sur le marché national au niveau des épiciers et dans les grandes surfaces. Cette consommation est localisée  dans certaines régions de production comme celles de Safi.
Le ramassage des câpres et leur transformation est une pratique ancienne au Maroc. La matière première est disponible à l'état sauvage et le processus de production est relativement simple et consiste en un tri manuel suivi d'un calibrage, d'un lavage et de la mise en saumure en fûts pendant 2 à 3 mois.
La conservation des câpres est assurée par un nombre d’unités installées à proximité des régions de production. On compte entre 20 et 25 unités de transformation.  Les unités de production de câpres sont centralisées en particulier dans les régions de Fès, Marrakech et Casablanca. La plupart des sociétés de conserve de légumes et fruits peuvent réaliser la transformation des câpres, si les conditions d'approvisionnement en matière et de vente sont réunies.
La ville de Fès compte une infrastructure importante de conserves, au nombre de 9 unités agro-industrielles de traitement de cette plante. 

Les marges nettes dégagées par les transformateurs varient selon le type des câpres qui peut être conventionnel ou biologique.    

Lire la suite : Les capres au Maroc.

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