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jeudi 4 juillet 2013

Biodiversité MAROC: un don du Fonds pour l’environnement Mondial (FEM) de 6,44 millions de dollars

Un nouveau don du FEM de 6,44 millions de dollars a été accordé en appuie à la mise en œuvre des mesures de conservation du sol et de la biodiversité dans les projets pilier II du Plan Maroc Vert.
L’annonce a été faite aujourd’hui à Rabat lors de l’atelier de lancement du projet d’Agriculture Solidaire et Intégrée (ASIMA) organisé par l’Agence de Développement Agricole (ADA) en partenariat avec la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement Mondial (FEM).

Le projet ASIMA  vise à encourager la mise en œuvre de mesures de conservation des sols et de la biodiversité par les petits agriculteurs. Ces mesures de conservation seront intégrées dans huit projets du Pilier II du Plan Maroc Vert mis en œuvre dans les zones marginales des régions de Souss-Massa-Drâa et de Marrakech-Tensift-Al Haouz, en complément des investissements du Plan Maroc Vert.
Les sous-projets de l’ASIMA permettront d’explorer l’intégration horizontale des projets pilier II, complétant ainsi l’intégration verticale de la production à la commercialisation de chaque chaîne de valeur dans le cadre du PMV. Cet appui aidera les petits agriculteurs à améliorer leurs revenus, tout en tirant le meilleur parti des ressources naturelles parfois limitées.
De la gestion des déchets oléicoles à la production d’aliment de bétail
La contribution du projet à la conservation des sols et de la biodiversité est garantie au travers de mesures diverses : la gestion durable des déchets oléicoles par la construction des bassins d’accumulation des margines, l’intégration inter-filière par la production d’aliment de bétail à partir de sous-produits de l’olivier, du cactus et de l’argan et la production de plantes aromatiques et médicinales pour la conservation de la biodiversité.
Il s’agit d’un projet à caractère pilote ayant a pour objectif à terme de constituer la base de généralisation et d’ancrage des mesures de conservation des sols et de la biodiversité auprès de l’ensemble des petits agriculteurs bénéficiaires des projets Pilier II du Plan Maroc Vert.
Les travaux de l’atelier de lancement de l’ASIMA ont été marqués par les interventions du Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, le représentant de la Banque mondiale, le point focal national du FEM, le Directeur Général de l’Institut National de la Recherche Agronomique.
Cet atelier a vu la participation effective de représentants de bailleurs de fonds nationaux et internationaux, des institutions nationales directement et indirectement concernés par le projet ainsi que les bénéficiaires des différentes composantes du projet des régions concernées.
Le projet  ASIMA vient entre autres répondre aux défis posés par la dégradation des sols et de l’environnement et de la biodiversité. La dégradation des sols : les terres sont dans leur majorité arides ou semi-arides et le taux d’érosion au Maroc reste élevé. La surexploitation et la gestion non durable des terres cultivées et des pâturages peuvent dégrader les sols, réduire les rendements des cultures et du fourrage et la viabilité à long terme. Il faut également noter que le Maroc est vulnérable aux sécheresses qui constituent un risque majeur. La perte de la biodiversité du Maroc: La riche biodiversité des écosystèmes au Maroc est menacée. Le surpâturage, la surexploitation agricole, l’urbanisation accrue contribuent à la disparition d’espèces animales et végétales locales. La pollution agricole résultant de l’utilisation d’engrais et de pesticides peut aussi entraîner une dégradation de la biodiversité locale.
Source : Menara

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