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jeudi 21 mars 2013

La filière PAM au Maroc, un patrimoine très diversifié

Un patrimoine de 600 espèces des plantes aromatiques et médicinales (PAM) au Maroc, des recettes à l’export d’environ 615 millions de dirhams, une production annuelle moyenne de 33 000 tonnes, le marché mondial des PAM est estimé à plus de 42 milliards d’euros et se développe à hauteur de 10% par an.
Bekaa

















Le Maroc offre une gamme variée de microclimats méditerranéens permettant une flore riche constituée d’environ 4 200 espèces. Les espèces aux vertus aromatiques et ou médicinales sont estimées à 600 dont 80 sont exploitées.
Importance de la filière des PAM La filière des PAM a un rôle socio-économique non négligeable au Maroc, compte tenu des recettes générées (615 millions de DH) à l’export et des recettes moyennes annuelles des ventes de l’ordre de 5.63 millions de DH. Le secteur est caractérisé par des quantités moyennes cédées annuellement d’environ 33 000 tonnes et participe à 500 000 JT pour 25 millions de DH. Les PAM, ressources fourragères reconnues pour améliorer la qualité de la viande, sont aussi prisées pour leurs vertus thérapeutiques recherchées par leur rôle mellifère.

Un patrimoine riche et varié de PAM
Le Maroc dispose d’un patrimoine de plantes aromatiques et médicinales (PAM) riche et diversifié qui comprend 4 200 espèces dont 800 sont endémiques. Le Royaume est le 12ème exportateur mondial. Parmi les 4 200 variétés de plantes médicinales et aromatiques recensées au Maroc, 826 sont exploitées traditionnellement, et 30% sont à peine commercialisées. 90% de ces plantes se trouvent à l’état sauvage et 10% seulement sont cultivées.
Parmi les principales PAM cultivées au Maroc, on peut citer le henné, le géranium, la lavande, la rose, le jasmin, la verveine, la menthe et le safran. En revanche, les cultures biologiques occupent des surfaces variant entre 1 000 et 5 000 ha toutes espèces confondues. Les produits obtenus en sylviculture sont diversifiés et comptent les feuilles séchées, les huiles, les fleurs (acacia, aubépine), les extraits des feuilles d’eucalyptus, des aiguilles et de la sciure de cèdre. Malgré son importance socio-économique, le secteur des PAM ne bénéficie pas encore de conditions favorables, en raison de l’absence d’une stratégie nationale et la défaillance de la législation marocaine quant à la gestion durable de ces ressources naturelles. Pour remédier aux faiblesses du secteur, une politique de valorisation de ce secteur a été mise en place par l’Institut national des plantes médicinales et aromatiques, basée sur la gouvernance participative, la mobilisation des compétences humaines, la reconnaissance de l’effort et du rendement et la bonne gestion du patrimoine et son optimisation.

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